Un homme et son fils sont seuls sur une route et poussent un chariot. Une catastrophe a recouvert la planète de cendres et ils vont vers le Sud. Il n'y a plus d’animaux, plus de soleil, plus de culture, presque plus d’hommes... Comment se nourrir ? Pourtant une idée fixe dans le regard de l’homme dont on ne connaîtra même pas le nom, survivre et apprendre à son fils à survivre...
Mc Carthy m’avait laissé sur ma faim avec « Ce pays n’est pas pour le vieil homme ». Une écriture juste qui me permet d’avoir encore aujourd’hui ses mots et les images qu’ils dessinent dans la tête, presque un an après, jour pour jour. Seulement, l’histoire elle-même ne m’avait pas vraiment enchanté, par son manque d’originalité. Dans « La Route », il a, pour moi, allié les deux. L’histoire dure et le style épuré se sont parfaitement mariés, pour creuser l’âme humaine poussée dans ses derniers retranchements. A quoi sert-il de vivre ? Une histoire terrible qui sonne juste entre science fiction et roman d'anticipation... Remarquable ! Un chef d'oeuvre !
A voir chez l'excellentissime blog Philippe et la non moins remarquable Cathe !