
Louis Gardel auteur notamment du « Fort Saganne », nous replonge dans son adolescence, en Algérie, à l’aube des « événements » qui deviendront une "guerre". Né à Alger, il voit les premières fissures et les premières haines s’installer dans cette société. Une société dans laquelle il est intégré et qu'il pense unie. De ses yeux de jeune homme de 15 ans il ne peut et ne veut prendre partie, pour une Algérie française, ou pour Algérie algérienne. Seulement en ces temps, l’entre deux n’est pas tolérable et il sera taxé alternativement de colonialiste ou de gauchiste, sans jamais pencher véirtablement pour un camp. Il hait simplement la violence.
Mais « La baie d’Alger » c’est aussi la fin de l’adolescence pour le narrateur avec ses doutes, ses découvertes, l’approche des femmes, de la sexualité, de la littérature ... Il apprend beaucoup auprès de sa grand-mère, Zoé, qui l’élève puisque ses parents sont en métropole. Une grand-mère haute en couleur, généreuse et profondément humaine qui aime la vie et sa ville. Car malgré le départ inévitable, ce pays est en eux, comme si « la géographie résisteait à l’histoire ».
Mais « La baie d’Alger » c’est aussi la fin de l’adolescence pour le narrateur avec ses doutes, ses découvertes, l’approche des femmes, de la sexualité, de la littérature ... Il apprend beaucoup auprès de sa grand-mère, Zoé, qui l’élève puisque ses parents sont en métropole. Une grand-mère haute en couleur, généreuse et profondément humaine qui aime la vie et sa ville. Car malgré le départ inévitable, ce pays est en eux, comme si « la géographie résisteait à l’histoire ».
Un roman remarquablement bien écrit, sensible et sincère sur les sentiments d’un adolescent balancé entre les turbulences de l’histoire et les élans de son âge. Un vrai bon moment de lecture qui m'a fait redécouvrir la question et une bonne surprise pour un auteur que je ne connaissais pas !