Madame Lode-Becker, romancière décide de raconter la vie de Boris Manzarek, dont son père a été son amant. Une vie étonnante qui n’a donc pas besoin d’être romancée, puisque tout est vrai dans cette histoire, affirme-t-elle. Boris a perdu son père dans un accident de voiture, emportant avec lui Madame Caron, la mère de Sylvie,... de la belle Sylvie. De là, deux destins vont se rencontrer. Dès lors Boris et Sylvie penseront à l’un et l’autre sans oser pourtant la rencontre.
Partant de l’idée que la voiture « est l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques » (Roland Barthes), l’auteur utilise l’automobile comme marqueur social et comme symbole de la réussite sociale. Ainsi tous les personnages sont associés à un véhicule bien particulier qui changera au cours de leur vie. Si l’histoire n’est pas désagréable, l’écriture simple et épurée, les références aux CX, GS, Visa, Ami 6 AX, 206, BMW ou GSXR pourra énerver certain(e)s. Un roman original, plaisant à lire mais sans plus pour ma part…