supplicedeleau.jpgJ’ai adoré « Blessés »… J’ai adoré « Désert américain »… J’ai été déçu par « Glyphe »… Avec « Le supplice de l’eau », j’ai été encore déçu. Percival Everett a-t-il pris un virage sans moi. Sans aucun doute. Sa littérature me laisse loin, elle me perd et m’abandonne.

Entre philosophie, art moderne et littérature, ce roman constitué de courts chapitres, nous conduit aux côtés d’Ismaël Kidder que la douleur ronge au plus profond. Sa jeune fille de 11 ans a été enlevée puis assassinée. Ce père ravagé choisit alors de se venger.

La quatrième de couverture nous indique que l’auteur a écrit « ce roman en réponse aux exactions commises, au nom du Salut des Etats-Unis d’Amérique, dans le camp de Guantanamo »… Peut-être. En tout casd j'aimais bien cette idée. Mais les paragraphes qui s’enchainent ont un sens lointain et m’ont perdu dans les méandres d’un écrit complexe. Comme pour Glyphe, j’avoue ne pas avoir tout perçu. Je préférais Everett dans ses histoires folles, mais écrites sans embuches… là je suis tombé de trop ! Le style est toujours là, mais la déstructuration du roman est à son comble et le message se brouille parfois. Trop tôt peut être, trop lointain de mes goûts, je le laisse aux amateurs du genre qui s’y plairont sans doute, car Percival Everett reste un grand auteur, mais ne me touche plus pour le moment. Peut être au prochain...

Vraiment peut-être !

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