« Fraternity », de Juan Diaz Canales et José Luis Munuera, Dargaud, 2011

Aux Etats-Unis,  en 1863, en pleine guerre de Sécession, une communauté d’hommes et de femmes ont décidé de tout mettre en commun et de faire de la fraternité, la valeur principale de leur existence. Tout est partagé, les armes sont confisquées, le travail mis en commun, l’éducation est prise en charge… Pourtant, cette expérience unique, ce monde à part situé dans l’Indiana, se fissure progressivement tandis que les difficultés  gagnent. Les clans se forment, chacun proposant sa solution. Tout s’accélère lorsque 3 soldats déserteurs demandent asile et surtout depuis qu’un enfant a été recueilli. Un enfant relié à un monstre…

Voici donc une Bande dessinée dont j’attendais beaucoup tant les dessins sont sublimes. Malheureusement, l’histoire qui aurait pu être plus profonde m’a déçu. Un tome supplémentaire aurait peut être permis de découvrir davantage la communauté et de s’attacher un peu plus aux personnages. Alors au final une bonne série tout de même mais qui m’a laissé espérer plus et donné donc un goût de déception.

Cette BD a été lue sur un IPad… Un outil tout simplement extraordinaire pour lire des œuvres aux illustrations aussi soignées. Une lecture qui se fera en mode paysage pour mieux profiter des détails, mais certaines planches, pleine page, nous font passer au mode portrait sans difficulté et finalement renforce la grandeur du dessin. Bref, convaincu, plus que pour les liseuses…