"On dirait vraiment le paradis" est l'un des rares romans que nous a offert l'incontournable nouvelliste américain John Cheever. Un court roman malgré tout, où l'on suit Sears, homme âgé qui lance ces derniers combats, contre les pollueurs de l'étang de la petite ville de Janice où il patine pour le plaisir d'abord, mais également contre le temps et les derniers amours. L'énergie qui l'habite encore le pousse à l'engagement, voire au corps à corps, et lui font rencontrer des personnages aussi ambigus que radicaux, mais surtout attirants...
Le dernier roman de John Cheever, paru aux Etats-Unis en 1982 et resté inédit en France jusqu'alors est incontestablement marqué par la patte du maître de la nouvelle : bourgeoisie épinglée, humour malin et féroce, personnages attachants, le tout conduit par une écriture et un style efficaces.
Seulement... l'histoire ne m'a pas conquis, malgré quelques passages talentueux. Je ne conseille donc ce roman que pour les amoureux de l'auteur curieux de découvrir Cheever sur un terrain rare et quant à moi je resterai sur les recueils de ses nouvelles, de vraies perles de lectures, par ici notamment !
Prochain billet : fin août... Et d'ici là, bonnes lectures à tous :)