perdo-et-moi.jpgVoici l’histoire vécue de Judd Winick qui en 1994 a participe à l’émission Real World, une émission de télé-réalité de MTV. Jeune illustrateur qui peine alors à signer ses premiers contrats, Judd se décide à présenter sa candidature pour une émission qui propose de filmer jour et nuit plusieurs personnes réunies pour une colocation. Contrairement au « Loft » français, chacun des candidats pouvait cependant sortir et continuer ses activités en dehors.

Peu de temps avant le début du tournage, Judd est mis au courant que l’un des candidats est homosexuel et séropositif. Mais il n’en connaît pas l’identité. Les préjugés se bousculent en lui, malgré son coté « progressiste » comme il se présente, non sans humour. Dès le premier jour, Pedro Zamora son partenaire de chambre lui annonce la nouvelle et se révèle... Il se rend compte alors qu’il n’est pas si difficile de parler avec un séropositif, et que s’en faire un ami est tout à fait envisageable... C’est d’ailleurs ce qui se produit. Rapidement les deux jeunes hommes se rapprochent et se lient d’une amitié très forte. Une amitié sincère qu’ils partageront avec Pam, autre candidate, et qui les conduira à se soutenir jusqu’au bout... Et de cette émission Judd Winick ressortira riche d’un nouvel ami et de sa future femme, Pam. 

Dans la lignée de « Pilules bleues », « Pedro et moi » parle de la séropositivité et du quotidien avec cette maladie – même si les conditions des séropositifs a beaucoup changé depuis 1994. Axée sur la prévention, comme le concevait Pedro Zamora, cette BD est une œuvre forte et émouvante qui rend hommage à un jeune homme respecté et apprécié de tous. S’il n’y avait pas un fond d’éloge de la télé-réalité que je me refuse tout simplement de cautionner, même ici, j’aurai pu adorer !

 
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