
Xerkès, assisté d'une troupe de trente comédiens, de Sisko et de la jolie Lola, prendra alors tous les risques pour dire ce monde, ne s'arrêtant jamais de filmer. Basé en Savoie dans la chapelle des Apparences, à Embrun, il emmènera sa troupe de saltimbanques au Darfour où il saisira la mort d’une enfant, ou en Tchétchénie où il manquera de mourir. La troupe suit mais se fatigue d’une improvisation éprouvante, d’images insoutenables et d’une caméra qui sans cesse pointe l’horreur. Pourtant Xerkès ne veut rien savoir des drames qui se multiplient autour de lui et s’acharnera à terminer son œuvre.
« La chapelle des Apparences » est un livre marqué sans conteste possible par l’empreinte Pavloff. Dans le style d’abord, épuré et simple, parfois poétique, il marque le lecteur qui se laisse guidé. Les livres de Pavloff, que je les ai appréciés ou non, m’ont toujours accompagné un peu plus longtemps que les autres.
On y retrouve également l’engagement de l’auteur, dénonçant sans relâche la face sombre de notre monde, massacres, oppressions, injustices, violences. Seulement, et malgré mon enthousiasme à commencer ce roman – j’avais adoré « le pont de Ran Mositar » -, à aucun moment je n’ai été convaincu par l’œuvre. Il semble y manquer un véritable lien entre les différentes histoires qui s’entremêlent, sur fond humanitaire et son seul engagement ne suffit pas à faire beau roman. La caricature n’est parfois pas loin, tant il m’a donné l’impression d’en faire trop.
On y retrouve également l’engagement de l’auteur, dénonçant sans relâche la face sombre de notre monde, massacres, oppressions, injustices, violences. Seulement, et malgré mon enthousiasme à commencer ce roman – j’avais adoré « le pont de Ran Mositar » -, à aucun moment je n’ai été convaincu par l’œuvre. Il semble y manquer un véritable lien entre les différentes histoires qui s’entremêlent, sur fond humanitaire et son seul engagement ne suffit pas à faire beau roman. La caricature n’est parfois pas loin, tant il m’a donné l’impression d’en faire trop.
J’aime sincèrement beaucoup cet auteur, mais pour cette fois je passe mon tour, en attendant le suivant avec impatience.