Oliver VII, roi d’Alturie n’aime pas sa charge mais il doit s’y résigner, comme tous les rois... jusqu’à un certain point. Il lui faudra alors une drôle de révolution pour découvrir la liberté. Il s’empare alors du monde, le découvre, l’apprivoise et profite. Il s'exile et l'on croit le voir partout : aux Etats-Unis, en Europe, ... C'est à Venise qu'il prend goût à la vie et où il se prépare à devenir escroc, mais tout aussi maladroitement que lorsqu'il était monarque. D'aileurs y a-t-il une vraie différence ? Et dans tout cela l’amour n’est jamais très loin ! Son passage par la sérénissime, finira tout de même par lui apprendre ce qu’est, ou tout au moins ce que doit être, un roi.
Ce roman écrit en 1942 a l’atmosphère d’une pièce de théâtre remplie de quiproquos, de clins d’œil à l’histoire et a tout d’une fable politique dont certains souverains pourraient s'inspier. Souvent drôles, les personnages un peu loufoques s’entrechoquent et multiplient les situations improbables. Certains trouveront peut être que le style a vieilli, mais au final cette lecture a été un vrai bon moment.