Ludivine est une jeune institutrice aux méthodes d’enseignements peu orthodoxes et rejetées par les institutions françaises ; Vanessa et Fabien un jeune couple conflictuel ; Aymeric un amoureux des femmes... de toutes les femmes ; Monique une veuve cherchant à accomplir la dernière volonté de son mari ; et Peter un mystérieux milliardaire. Autant de personnages différents qui pour différentes raisons vont se retrouver chez des cannibales de Papous. En vacances ou dans le cadre de leur profession, ces occidentaux entreprennent une excursion avec leur jeune guide Leonardus. Cette excursion qui ne va pas se passer comme ces touristes le souhaitaient, puisque des indépendantistes décident de les prendre en otage. L’aventure peut commencer, tandis que les méchants ne se cachent pas forcément où l’on pense.
Stéphane Dovert spécialiste de l’Asie (la quatrième de couverture nous indique qu’il est né en 1966, a été en charge de la coopération française en Birmanie, en Thaïlande et au Viêt Nam, qu’il a fondé l’Institut de recherche sur l’Asie du Sud Est contemporaine et qu’il a écrit plusieurs ouvrages de sciences humaines et enfin qu’il nous offre là son deuxième roman), calque sur ses connaissances anthropologique une histoire d’otages à la dérive en pleine jungle. Souvent avec humour, l’auteur s’attaque aux certitudes occidentales, aux incompréhensions culturelles et à la manipulation. Un roman agréable qui ne manque pas de rebondissements.
Seulement, pour ma part coincé entre comique de situation et drame terriblement réaliste, j’ai eu du mal à rentrer pleinement dans l’histoire, le roman me laissant le goût des différentes couches le composant : culture papoue, trame, drame, humour, … Comme si l’ensemble manquait de liens.