animals.jpgPeut-on parler des livres que l’on n’a pas lus ? Il parait que oui... Rassurez-vous je ne me lancerai pas dans cet exercice périlleux ! Je tenais cependant à faire cet  article sur « Animals » de Keith Ridgway, présenté comme l’un des plus grands auteurs irlandais contemporains. Né en 1966, il a même reçu le prix Femina étranger avec son premier roman « Mauvaise pente » (2001). Sans doute un auteur incontournable de notre paysage littéraire...
 
Seulement voilà, moi je n’ai pas pu. A aucun moment je ne suis rentré dans l’histoire et chaque page tournée figurait l’un des 21 virages de l’Alpe-d’Huez. Même avec quelques produits illicites je n’étais pas certain d’en venir à bout ! Et comme la pugnacité ne semble plus payer en ces temps électoraux, j’ai préféré jeter l’éponge à la cinquantième page.
 
L’histoire ? Un jeune illustrateur de bandes dessinées découvre en marchant une souris morte dans le caniveau. Elle le fascine sur le champ et il décide de mesurer sa raideur cadavérique au moyen de son stylo qui, contaminé, devra être jeté. Pour immortaliser l’instant, il décide de la photographier et de continuer sa journée sans en dire mot à personne. Plusieurs événements viendront ainsi rythmer sa journée, et l’étrange s’installera autour de lui par de petits détails sans conséquence... au début... Un cauchemar à la limite du réel.
 
Ce roman est présenté comme pouvant être rangé au côté du Horla de Maupassant. J’ai adoré le Horla, mais impossible de terminer celui là où finalement l’ennui a eu raison de ma lecture. Un auteur incontournable, une histoire « dense et ample », un livre qui deviendra culte d’ici peu... je me demande si l’éditeur ne s’est pas un peu emballé dans sa quatrième de couverture.
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