Et voilà le lauréat du prix du livre Inter (par ici), qui arrive dans cette rentrée avec un roman qui nous plonge dans un Lisbonne livré aux flammes à la fin du XXème siècle. Un incendie auquel François Vallejo a pu assister en personne. Un témoignage qu’il nous livre dans son nouveau roman.

 

En ce mois d’août 1988, Lisbonne est en flamme et les autorités décident d’évacuer l’ensemble du quartier hsistorique de la capitale. Seulement trois hommes et une femme vont pourtant pénétrer dans la zone interdite au risque d’être considérés comme des pillards. Il y a là un Français à la poursuite d’un passé, Carneiro, gardien de cinéma qui pourrait être la clef de ce passé recherché, Agustina attendant sa fille disparue et un photographe, Eduardo, sur les lieux pour un reportage... Ces quatre personnages sont bientôt rejoints par le charismatique Juvenal Ferreira qui va puiser au plus profond des âmes de chacun pour se nourrir. Le huis clos peut alors s’installer autour de ces cinq personnages, prisonniers volontaires d’une apocalypse qui ne laissera personne indemne.

 

Difficile, pour ma part, d’être objectif avec un roman de François Vallejo tant j’apprécie cet auteur et son style juste. J’ai donc été séduit une nouvelle fois par cette écriture qui s’adapte aux récits, traversant habilement les époques. Car Vallejo se balade dans l’Histoire en jouant de la forme pour mieux nous apprivoiser. Si l’histoire justement m’a parfois laissé sur le chemin (la prudence des personnages flanche un peu vite peut être) « l’incendie du Chiado », est un roman où l’ambiance s’installe progressivement et où l’univers de Vallejo vous envoûte totalement... Bref, un excellent roman où il m’a manqué cependant ce petit « truc » des précédents pour être totalement convaincu.

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