Un jeune homme de 20 ans est né et vit dans un village isolé de l'Irak de l'après Hussein, où même la guerre et « l’occupation » par l’armée américaine tardent à venir. La moindre violence verbale ou physique, la seule vue du sang, la simple idée d’une confrontation le déstabilisent et le font vaciller. Pourtant, celui qui refuse le conflit va basculer dans une violence irréparable, suite à une succession d’humiliations et de confrontations à l’horreur. 

Yasmina Khadra signe là le troisième volet de sa trilogie sur l’incompréhension et les tensions entre Orient et Occident, après l’Afghanistan dans « Les hirondelles de Kaboul », et Israël et la Palestine avec l’exceptionnel « Attentat ». Personnellement, j’ai vraiment été marqué par l’Attentat, fort et nuancé. Il est dur de prendre partie une fois le livre refermé. J’ai sincèrement aimé cette justesse. Dans « Les Sirènes de Bagdad » j’ai été un peu moins touché et le passage d’un extrême à l’autre ne m’a pas toujours convaincu. Mais, sans être son meilleur, cela reste un Khadra...

L'avis de Cathe et puis de Florinette

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