Et me voilà parti au Mexique, du moins dans sa littérature, en vue du Salon du Livre qui en fait son invité, après l'Inde et Israël. Pour me lancer, j'ai choisi « Le siège de l'Aigle » de Carlos Fuentes, l'un des auteurs mexicains les plus connus (au moins par moi ;). Le siège de l'Aigle justement est le nom donné à la présidence, et ce roman nous en raconte la conquête... En 2020, le Mexique s'oppose, par l'intermédiaire de son président Lorenzo Terran à l'invasion de la Colombie par les forces américaines et soutient fermement la hausse du prix du pétrole par les pays de l'OPEP. Beaucoup trop pour les Américains qui ferment l'un de ses satellites,privant le Mexique de tout moyen de communication. C'est sur fond de crise internationale que Carlos Fuentes nous plonge dans les coulisses de la vie politique mexicaine à travers les lettres du bras droit du président, le terrible Tacito de la Canal, de l'intrigante Maria del Rosario Galvan ou encore du jeune Nicolas Valdivia qui la courtise, sans perdre de vue le siège tant convoité.
Carlos Fuentes met dans ce roman épistolaire toute son expérience politique acquise notamment à Paris comme ambassadeur. Les petites phrases sur ce monde ne manquent pas et les réflexions dépassent celle d'un simple roman. Mais voilà, je ne suis pas vraiment rentré dans le roman – peut être la forme épistolaire – et j'ai regardé tout cela de très loin... Mais ce n'est qu'un début !