
Si ses dessins m’accrochent immédiatement et son humour ne me laisse pas indifférent, je reste plus mitigé sur le fond, comme pour Shenzhen, par une vision très occidentale et assez nombriliste qui personnellement me gène un peu. Mais, contrairement à « Shenzhen », cette fois Delisle a davantage pénétré la société et la culture birmanes et l’ensemble reste vraiment plaisant à lire. Les informations ne manquent pas sur le régime militaire et ses répressions. Un ouvrage qui est un point de départ pour découvrir le pays et la dictature mais qui ne se suffit pas. Un regard subjectif, un témoignage intéressant sans conteste.